parent d'enfants homos

Voilà, j'ai une amie qui a deux filles, jumelles, l'une est une princesse, et l'autre..prince. Cette gamine est comme moi quand j'avais son âge (7 ans), à vouloir être un garçon, à dire qu'elle va avoir un zizi, à dire qu'elle épousera une princesse, à refuser tout ce qui est rose, ou à paillettes, à s'habiller dans le rayon garçon..bref, la totale.Elle a même récemment fait une crise pendant une cérémonie de mariage, en claquant la porte de l'église et en disant que c'était dégueulasse un homme et une femme qui s'embrassent
Les parents sont compréhensifs de ce que je vois, mais complètement désemparés par les crises d'angoisse et de colère de leur fille, qui a trop bien compris qu'elle était différente, et qui en plus développe un problème d'élocution.
Si je me permet d'en parler ici, c'est pour savoir si les parents dans ce type de siutation ont quelqu'un vers qui se tourner, une asso, ou une personne, qui pourrait aider la gamine et les parents à vivre cette situation le mieux possible.
En effet, ils me sollicitent, mais je ne peux que donner mon expérience, rien de plus...
Voilà merci de votre aide

il y a bien des association pour les parent d'enfants gays, mais je ne sais pas si ils s'occupent des jeunes enfants... vais essayer de me renseigner la dessus.. c'est vrai que ce ne doit pas etre simple pour les parents comme pour les enfants

j'ai décidé de demander à ma mère de témoigner, car le sujet est souvent abordé, mais personne n'arrive réellement à parler à la place des parents, eux seuls sont les vrais témoins de notre évolution, et même s'ils ne le vivent pas bien, il est important pour les enfants d'entendre et de savoir ce qui se passe. J'attends sa réponse :

bonjour toutes et tous
je suis en fait la maman de la petite, qui est ma grande fierté
je me moque de ce qu'elle sera plus tard mais je veux son bonheur

ce qui m'inquiète actuellement c'est qu'elle se sent différente des autres encore ce matin, elle m'a dit qu'elle se fera opérer quand elle aura de la poitrine

peut être que ma fille ne sera pas homo mais depuis sa deuxième classe de maternelle elle s'est énormèment affirmée, de mon propre chef je lui achète des vêtements de garçon, elle choisit et je connais ses goûts, la seule chose que je ne lui autorise pas sont les slips de garçon car là y a pb

c'est vrai que je suis un peu désemparée non pas par son comportement de petit garçon manqué en fait je l'appelle même mon ange, mais par les membres de la famille qui commencent à critiquer

certes elle n'a pas conscience de sa sexualité au sens où nous l'entendons en tant qu'adulte mais elle voudrait être un garçon, et soit elle veut se marier avec une fille soit elle veut vivre toute seule

bon là elle n'a peut être pas tort

donc ma demande est simple quand avez vous ressenti votre homosexualité, comment le sait on; pour vous ce sont peut être des questions niaises, mais je sais que lors de mon adolescence et même lors de mon enfance je me suis posée des questions, (je détestais la gent masculine désolée messieurs), mais dans la famille fallait suivre la norme, et on fait son choix

et surtout que dire à ma fille comment réagir

je ne veux pas de ça pour ma fille

minty 76
enfin voilà

salut,

sujet délicat, il me semble qu'on a toutes des cheminements différents et c'est vraiment tout sauf niais comme question,
beaucoup cherchent des réponses et bien souvent il n'y en a pas de précise.
je n'ai jamais ouvertement dit que je me prenais pour un garçon quand j'avais sept ans, j'étais un garçon manqué et je n'avais quasiment que des copains, mais ça ne me dérangeait pas (j'ai aussi deux frères avec lesquels je jouais bcp)
je crois qu'au final ce qui m'a le plus manqué c'est que personne ne m'a expliqué qu'il était possible d'être en marge du schéma classique : homme + femme
les adultes ont souvent beaucoup de mal à parler de sexualité aux enfants, cependant il me semble qu'il existe des livres destinés aux enfants sur la sexualité, maintenant je ne suis pas sûre que l'homosexualité y soit traitée.

je peux dire que le plus dur a été le début de la puberté et notamment l'apparition de mes seins, plus encombrants qu'autre chose ! (genre : euh à quoi ça va bien pouvoir me servir ) croire être un garçon pour finalement se rendre compte en moins de six mois que ce sera jamais le cas ! il faut ensuite savoir s'adapter !!
je pense qu'il faut lui faire comprendre qu'être une femme c'est pas seulement les clichés qu'on fait avaler aux enfants pour les faire entrer dans leur case, mais lui faire découvrir, en se mettant à son niveau bien sûr, qu'être une femme (et cela même si on aime les femmes !) c'est chouette, parfois même bien plus que d'être un homme !
alors évidemment 7 ans, c'est un peu jeune pour comprendre certaines choses, mais il faut essayer de lui expliquer au fur et à mesure, l'aider à comprendre son environnement et à se comprendre
eviter de l'enfermer dans une case du style : tu es lesbienne ma fille et tu resteras un garçon manqué toute ta vie !
parce qu'on évolue toutes, et elle ne décidera peut être pas d'emprunter cette voie.

personnellement, je ne suis pas un modèle de feminité, mais j'assume parfois très bien le fait d'être une femme et de me servir de mes attributs,
simplement, ça prends du temps pour prendre conscience de tout ça, surtout quand personne n'est là pour aider...

alors mon mot d'ordre : être à l'écoute et surtout compréhensif !
cela dit je ne suis pas psy et je ne connais pas ta fille, mais je peux comprendre ton désarroi,
j'espère que tu arriveras à faire en sorte qu'elle s'accepte comme elle est.

je suis de tout coeur avec vous

merci pour la réponse

en effet ma fille a un grand frère aussi qui est aussi son modèle et aime tout ce qu'il aime , mais elle a aussi une soeur jumelle ce sont des jumelles miroirs c-a-d l'une est gauchère l'autre est droitière l'une a une fossette a droit l'autre à gauche
et pourtant deux caractères forts différents mais bon en tant que parents nous avons beaucoup oeuvré pour qu'elles développent leurs propores personnalités
on n'avait pas envie de passer chez delarue pour faire cliché

sinon elle se sent bien avec les copains, mais parfois les garçons la rejettent car c'est une fille alors qu'elle a vraiment la dégaine d'un garçon sauf qu'elle a ses cheveux au carré coupés le plus court possible, elle a quelques amies filles mais surtout pas des cochottes, il faut que ce soit capable de jouer au foot
elle adore le karaté, et lors des cours de karaté j'ai pu constater que du moment où il y avait des combats elle s'éclatait

dans la société actuelle les homos gagnent du terrain et on peut en parler plus librement heureusement, mais il existe encore de graves préjugés et certains à l'école lui ont déjà lancé des vacheries, lesquelles je ne sais pas, est ce l'influence de certains parents???

p.s: elle est mignonne zuki mais ma fille a 6 ans et demi les années passent déjà assez vite comme ça pas la peine d'en rajouter une couche, une fois qu'elles auront 7 ans je passerai à 37 alors mollo

à voir au fil des années

Effectivement sujet délicat sachant que les sujets sur l'homosexualités sont souvent du à un parcours personnel qui ne ressemble jamais à un autre

oups désolé pour l'âge je me suis un peu emballée
les vacheries, des proches, de la famille, des copains, des voisins..tu ne les éviteras jamais, ni pour ta fille, ni elle même..nous avons tous notre chemin à parcourir, avec ses obstacles, et les nôtres sont un peu plus ardus que d'autres..mais cela nous construit, nous fait réaliser que l'amour, que la sexualité, les relations sociales sont très importantes, et qu'il faut en prendre soin...nous sommes plus écorchés, plus tendres, plus forts..ou moins..mais nous sommes là, nous existons, comme les petites fleurs sur le bord des chemins, que seules quelques personnes remarquent, et qu'une infime partie de ces personnes prennent le temps d'admirer....
mais être homo n'est pas un fardeau, ni une tare, ni une maladie, ni une malformation, c'est pour moi une grande chance et c' EST, tout simplement. On ne souhaite pas de tolérance, ni de compassion, on souhaite vivre, et être, ce que nous sommes, car c'est ainsi que la vie l'a choisit. C'est mon point de vue, certains en auront un autre, car nous sommes tous différents.
"il y a autant de noblesses de coeur et de voies que de coeurs"
Si tu es fière de ta fille, elle le sera elle même

Je ne sais que dire, si ce n'est de conseiller un livre intitulé : "comment devient on homo ou hétéro ?" (qu'homosphère va peut être acquérir depuis que je l'ai conseillé à Etienne) et qui m'a beaucoup intéressé. Le sujet y est abordé, et il est, entre autres dit, que la meilleure manière de mettre son enfant à l'aise est de le sortir des clichés, en disant par exemple à une fille qu'elle peut aimer les voitures et les déguisements sensés être pour les garçons, trouver une autre fille jolie, etc.
J'espère ne pas avoir été inutile ...

Ah non j'ai lu se livre et je suis contre cette idée de "devenir" on ne le devient pas, c'est un sentiment et non un choix en tout c'est ce que je pense ...

suis d'accord..CE N 'EST PAS UN CHOIX DE VIE...on l'est c'est tout...
le seul choix c'est de le vivre pleinement, ou de se renier complètement...
Rien dans nos vies ne nous fais DEVENIR homo..

A part Antoine Rufenacht, personne n'a dit que c'était un choix, pas même ce livre ...
Dire qu'on le devient veut dire que c'est un "trait de caractère" qui se construit en même temps que la personnalité et l'identité, ce qui ne veut pas dire que c'est un choix. On ne choisit pas sa sensibilité, ses gouts, etc, comme son orientation sexuelle ! On ne nait pas en préférant le bleu au rouge, le théâtre à la poésie, ou le rock au rap. Cela se fait selon ce que l'on devient.
En gros, l'homosexualité n'est pas génétique ni fixée par miracle du saint esprit, mais se construit dans l'enfance selon ce que l'on vit, ce que l'on ressent, presque au même titre que les autres traits de caractères. Ce qui veut dire que on le DEVIENT ... (Ou alors, on réfute toutes les thèses de tous les psys depuis le XIXème siècle ...)
Evidemment on ne choisit pas, comme on ne choisit pas de préférer la couleur rouge, mais la couleur que l'on préfère n'est pas non plus déterminée à la naissance, mais causée par le type de sensibilité que l'on a développé ...

ça me semble necore fort réfutable dans le cas des gémellaires élevés de la même manière même si nous avons choisi de faire en sorte à ce qu'elles affirment leur propre caractère
à savoir que ces deux enfants sont de vraies jumelles, comme je le disais précédemment elles sont des jumelles miroir
, elles ont le même adn, les mêmes traits physiques, les mêmes grains de beauté,
au début elles étaient habillées très petite fille et c'est dès la MS que l'une des deux a opté pour autre chose, alors qu'elles ont vécu les mêmes choses au même moment car même si en tant que parents nous réfutons les clichés des émissions de delarue, on ne peut pas nier l'importance du lien gémellaire

il y a quelque chose qui m'échappe sur la théorie de vivian

je ferai des recherches complémentaires sur les gémellaires

C'est une histoire assez complexe et c'est parfois dur de se comprendre ...
Cependant, ce n'est pas ma théorie, mais celle de la science !
Tout d'abord, sachez qu'avoir un frère ou une soeur homo augmente les chances d'être homo, et encore plus si c'est un jumeau.
Pour ce qui est de la part des gènes dans la détermination l'orientation sexuelle, elle n'est pas inexistante, mais assez faible. (comme dans tout autre trait de caractère. Être dépressif n'a pas rien avoir avec nos gènes, mais la part des gènes est très minime) Et ce qui explique les similitudes est à la fois génétique mais surtout éducatif et environnemental. Cependant, ce n'est pas parcequ'on est dans le même environnement qu'on n'a que des points communs. Car si, en final, ces deux filles sont hétéros, ce n'est pas pour cela qu'elles seront attirées par les mêmes garçons ...
Ce n'est pas parcequ'on est dans le même environnement qu'on vit exactement les mêmes choses, ni qu'on a le même regard dessus. En faisant une psychanalise ou une psychotérapie on peut se rendre compte à quel point un détail que l'on a vécu et qu'on l'a oublié peut être resté dans notre subconscient et nous influencer sur toute notre vie. Le psychisme humain est très complexe, et ce n'est pas ettonant que deux jumelles n'aient pas le même caractère ... Ce n'est pas toujours le plus gros des choses ou uniquement l'environnement en tant que tel qui nous influencent, mais certains petits détails vécus par hasard, et le regard qu'on développe sur notre environnement.

mais quel était le ressenti de vous toutes et tous lorsque vous étiez des p'tits bout'd' choux??Aviez vous déjà des idées bien arrêtées, ressentiez vous une différence
teniez vous déjà un discours bien déterminé comme peut le faire mon ange


avec moi ça se passe super mais avec son père c'est plus difficile.
ce n'est pas évident à gérer

Eh Vivian la cibl et facile si il n'avait que lui se ne serait pas grave.

Minty76 : Moi au plus loin que je me rappel j'ai regardé les hommes car ils m'attiraient après quand j'étais jeune c'est vrai que j'adoré les jeux généralement pour les filles comme les poly pockets, les petites cuisines en plastique et j'en passe ... (c'est assez idées recues)
Petite histoire : Je rigolé toujours quand mes parents me prenaient la température ! on se demande pourquoi LOL

Après l'attirance sexuelle peut arrivé à n'importe quel age mais en général c'est très tôt quand les gouts se dévoloppes

merci pour vos réponses

Je vous l'ai promis, le voilà le témoignage de ma maman. Elle m'a dit avoir écrit d'un trait et souhaitera surement ajouter des choses...

Citation :

L'arrivée d'un enfant dans une famille est toujours un moment merveilleux, surtout lorsque s'est un enfant désiré. Quand Mathilde est arrivée, j'avais déjà une grande fille de 5 ans et une deuxième grossesse qui n'a pas aboutit. Mathilde fut donc ma 3e grossesse. Bien sûr, ayant déjà une fille...j'espérai un garçon. Normal...et puis une petite fille est née. Il y a des familles ou le désir d'avoir fille et garçon fait qu'on l'élève forcement comme celui qu'on a désiré avant la naissance. Ce ne fut pas mon cas.
Les vêtements de l'ainée passaient bien sûr à la 2e, mais je m'efforçais tout de même de lui acheter des vêtements neufs et de tricoter des pulls. Il était normal qu'elle ne soit pas habillée seulement avec de la récupération.
Très vite je me suis aperçue qu'elle rechignait à mettre des robes et des chaussettes à dentelles. Il fallait des pantalons et des tee shirts et surtout pas de couleurs qui faisaient trop fille.
Je reconnais que je ne me suis pas toujours rendue compte de l'épreuve que je lui imposais en l'obligeant à s'habiller "comme il faut pour aller voir ses grand-parents"!
Je lui avais acheté un pull rose avec un noeud de satin noir comme à sa soeur c'était joli mais pas du tout du goût de Mathilde.
Je me souviens aussi d'une petite robe de percale blanche à smocks que j'avais moi-même confectionnée pour l'anniversaire de mariage de ses grand-parents. Elle l'a portée le temps de la cérémonie puis l'a vite abandonnée et ne l'a jamais remise...
Je m'en veux maintenant un peu de n'avoir pas compris plus tôt car ce devait être une véritable épreuve.
Mathilde a toujours été assez vive et sportive. Nous avions la chance d'habiter à la campagne et les enfants du voisinage aimaient à se retrouver dans les jardins, dans la nature. Alors bien sûr il y a eu des feux de paille, des cabanes en bois, des radeaux, fabrication Mathilde et son copain Alexandre. Pas de poupées, mais des voitures téléguidées et des constructions en "lego technique" que nous lui offrions, conscients de ses goûts.
Mathilde avait un caractère bien trempé, elle a toujours bien travaillé à l'école et son parcours scolaire fut très cohérent et satisfaisant. Le fait qu'elle ait choisi ce métier prouve à quel point elle avait besoin d'activité et de persévérance.
Je n'ai pas compris tout de suite que Mathilde était homosexuelle , car quand elle a grandi quand elle a eu 17 ou 18 ans , elle a eu des copains. Mais peut être ne le savait elle pas non plus, et c'est au bout de ses expériences avec des hommes, qu'elle s'est vraiment rendue compte qu'elle ne pouvait jamais s'engager avec un homme et vivre une vie de couple avec lui.
Je n'étais pas assez présente à l'époque pour pouvoir en parler avec elle. Je le regrette car j'aurai peut être pu l'aider à réaliser ce qui se passait en elle. Ce n'est déjà pas facile d'être une adolescente bien dans ses baskets et ce devait être encore plus difficile pour elle.
A aucun moment je n'ai eu un sentiment de honte ou de dégoût, ni de colère. Je n'ai jamais jugé et j'ai voulu comprendre pour l'aider. Je sais que naître "vrai" homme ou "vraie" femme tient à peu de chose, un tout petit chromosome en plus ou en moins. C'est la nature et en aucun cas un problème d'éducation comme certains me l'ont reproché et me l'ont envoyé à la figure.
Mathilde a su surmonter et admettre son homosexualité et la vivre pleinement.
Je suis fière d'elle. Je suis heureuse qu'elle n'aie pas refoulé sa vraie nature. J'en veux à tous ceux qui l'ont snobée, ou méprisée, comme si ces gens là avaient le droit de juger. Et je voudrais faire comprendre à certains parents désemparés devant un cas tel que celui-ci, que seuls l'amour et la compréhension sont la solution pour que tous vivent bien la situation.
Il faut surtout essayer de comprendre, ne pas avoir d'oeillères et aimer son enfant comme je l'ai aimée.

Merci maman pour ça, c'est beaucoup pour moi et pour les autres.
Au passage pour le "vrai homme ou vraie femme", elle voulait dire "dans la norme" quoi..parce que faut quand même pas pousser mémé LOL
Et comme vous pouvez le voir, ma maman est partisane du chromosome...ben on verra bien un jour si la science est de ce côté
Bon ça va en plus, elle a pas sorti de trop gros dossiers j'ai pas trop honte

remercie vivement ta mère

beaucoup de ressemblances avec mon ange avec 24 années de différence

Joli témoignage de la part de ta Maman zuki

c'est clair c'est super de sa part !
Et c'est pas pour la défendre mais quand elle parle des chromosomes je pense qu'elle parle juste du fait qu'il ne tient qu'à un piti chromosome le fait d'avoir ou une fille ou un garcon dans le sens physique du terme (vrai garçon avec zizi, vrai fille sans zizi) en gros je pense... que le fait d'etre fille ou garcon ne tient qu'à ça, et pas le fait d'aimer les filles ou les garçons...


Bravo en tous cas ! respect m'dame maman de Zuk' !

C'est peut être ça, ou l'idée que l'homosexualité est génétique. La science est cependant en train de prouver le contraire ... Cela dit, l'important n'est peut être pas pas là dans le fait d'accepter son enfant, certains parents considèrent ça comme une partie de l'identité qui s'est forgé et qui n'est pas dans les gènes (la théorie des psys) mais rejettent leur enfant ...
C'est un témoignage sensible en tout cas !
J'imagine mal ma mère poster sur ce forum ...