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| Premières fois | |
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zuki76 Modérateur
Nombre de messages : 1974 Age : 47 Date d'inscription : 23/06/2006
| Sujet: Premières fois Lun 19 Mai - 17:09 | |
| Un ensemble de petits textes sur mes "premières fois" Voici le tout premier, les autres suivront Note : Les faits sont réels, les personnages fictifs, et aucun animal ne fut blessé lors de l'écriture!
Premières fois Première bombe Tout à coup cette main dans la mienne, c'était comme être responsable du déclenchement de la bombe atomique...Je tremblais de tous mes membres, la sueur se figeait dans mon dos et craquelait lentement...Je n'osais ouvrir mes yeux de peur de rencontrer les siens. mon corps entier était à l'écoute, prêt à bondir sur la moindre sortie de secours. Je souhaitais un de ces fou-rires dont on a parfois tellement honte, une toux libératrice...j'essayais parfois d'atteindre l'autoradio de mon pied mais j'étais pétrifiée. Rien ne bougeait, tout se passait parfaitement comme dans un rêve, et je m'en voulais à en pleurer! Ses doigts bougèrent lentement, sa respiration se fit plus saccadée et déjà je me voyais ouvrir la porte et sortir en courant sous prétexte d'une envie de pisser urgente. Dans ma tête le procès se faisait tout seul et je savais que tout était contre moi. Je l'avais cherchée. J'avais tâtonné, tourné autour comme une enfant devant une boulangerie, salivant à l'avance pour ces futures douceurs... Ce soir là je me croyais capable de tout: "ça y est, tu l'as dans la poche maintenant fais la fondre!" J'avais les bons mots, les bonnes attitudes, j'avais sorti le grand jeu chamailleur et désinvolte...Et au moment où je croyais tout superviser, elle n'enleva pas sa main, au contraire. Elle ferma les yeux et finit le jeu... Très lentement elle amena à ses lèvres nos deux mains serrées, et je crus mourir transpercée; j'eu la fièvre, le paludisme, Parkinson et l'encéphalite spongiforme dans les trois secondes qui suivirent, et je ne repris réellement conscience qu'à l'instant où ses petits doigts agiles soulevaient l'élastique de mon slip. Elle était sur moi, me murmurait à l'oreille des mots en coton et notre souffle se confondit bientôt avec la tempête qui agitait la voiture, manquant de nous emporter nous semblait-il en bas de la falaise. Je me laissais faire, hésitant entre la panique, l'envie de retourner la situation et la tentation charnelle dévorante, comme je ne l'avais jamais connue jusque là. Soudain, mes joues s'enflammèrent comme sous l'effet d'une claque; elle me pénétrait avec ses doigts, jouant avec mes sensations; mon coeur n'était plus qu'un pylone à haute tension et je regrettais de ne pas connaître la sainte vierge ou un de ses comparses pour lui faire part de ma situation....quand enfin j'eus l'audace de glisser mes mains sous ses vêtements, elle se recula de plus en plus laissant mon corps crier famine, et sans prévenir elle enfourna mon sexe gonflé de plaisir dans sa bouche, l'explorant dans ses moindres recoins, et je fus forcée de déclencher cette foutue bombe....
Dernière édition par zuki76 le Jeu 1 Avr - 12:30, édité 1 fois | |
| | | zuki76 Modérateur
Nombre de messages : 1974 Age : 47 Date d'inscription : 23/06/2006
| Sujet: Re: Premières fois Ven 19 Déc - 13:15 | |
| La suite des Premières Fois Si vous n'aimez pas les tranches de vies crues éloignez vous, ici toute ressemblance avec des personnes ayant existé est vraie. Je ne suis pas écrivain ni poète j'écris donc comme mon coeur et mes souvenirs me le dictent
Première Vierge Hétéro "Respire sinon elle va s'en rendre compte"..je ne pouvais détacher mes yeux de ce creux, cette petite ombre qui s'abîmait dans son chemisier...quelques fois le vent en haut de cette colline était trop frais et des milliers de grains se mettaient à courir sur sa peau. Elle s' était allongée sur mes genoux, contemplant le Christ sur sa croix qui nous surplombait. Mal à l'aise sous ce regard épineux , l'endroit était mal choisi pour une main baladeuse... Il fallu quelques semaines voir quelques mois, pour prudemment affirmer ma tendresse, poser une main sur sa peau, déplacer mes lèvres de ses joues à son front, masser une nuque douloureuse et passer les doigts dans ses cheveux...elle ne comprenait pas, elle se laissait faire, indifférente ou pas, rien ne transpirait de ses sentiments..le défi était lancé, je ne pouvais abandonner. Elle n'était pas belle, pas de celles sur qui on se retourne en se tenant la mâchoire. Qu'est ce qui m'avait accroché? sa voix? ses doigts tremblants sur des cigarettes mal roulées? les heures à refaire le monde à la caféteria bondée de la fac? sa démarche trainante dans des vêtements démodés? Tout je crois finalement. Je n'avais qu'un but: la faire craquer, de partout. J'avais besoin qu'elle me regarde avec des yeux implorants, rassasiée de plaisirs, avide de désirs. Entreprise de grande envergure et dangereuse, pour moi et pour elle. Je n'étais pas à l'abri d'une faiblesse amoureuse, elle n'était pas à l'abri des regards dégoutés des étudiants et des profs alentours à chacun de mes baisers. Un soir, l'appart idéal, prêté par un copain, nous ne serions pas dérangées. J'avais tout prévu, apéro, repas gastronomique fait par mes soins, dessert et voire plus si...Elle n'était probablement pas dupe, mais, impassible, une reine de marbre, je ne décelai aucun signe de changement. Cela ne faisait qu'ajouter du piment à l'aventure... La vue était magnifique, échauffées par l'alcool sur les toits de St François, nous dévorions des fraises trempées dans le champagne. La fatigue aidant bouteille à la main nous nous étendîmes sur le lit. Pour ma part, la pression était montée d'un cran. Finalement, je l'aimais bien cette nana, même beaucoup..avais je le droit? Je n'y voyais plus très clair et j'avais peur d'échouer lamentablement..je prétextai tout à coup le besoin d'un bol d'air...une fois de retour sur le toit, à reprendre mes esprits, je trouvais le moment lamentable, un minable remake de Nuits blanches à Seattle... Puis contre toute attente..elle m'appela. Mon coeur bondit. Entre deux baisers je nous enfoui sous la couette, détectant une pudeur hors normes de sa part. Le rythme de sa respiration avait augmenté, tout comme la chaleur, mais elle ne faisait pas le moindre mouvement tandis que je la déshabillais lentement. Elle n'essayait pas d'entraver mes gestes, mais semblait découvrir avec tellement d'attention que je n'osais pas interrompre la religiosité de ce moment. Peu à peu tout tournoya, la fournaise de la couette, nos doigts mêlés, le bruit du sang qui battait dans mes tempes, son corps tremblant, son cri étouffé et spasmodique alors que ma langue explorait avec plaisir les reliefs de son sexe, et pourtant, je n'osais enlever mon T shirt de peur qu'elle ne réalise vraiment qu'elle était dans les bras d'une fille... zuki76
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